The Amazing Spiderman

Cinq ans après la fin de la trilogie réalisée par le réalisateur Sam Raimi, le super-héros Spider-Man, crée par Stan Lee dans les années 1960, (re)tisse sa toile avec « The Amazing Spider-Man ».

 

Cette fois-ci, les studios Sony Pictures ont confié au réalisateur de la comédie romantique 500 jours ensemble, Marc Webb, la réalisation d’un reboot, qui marque le retour sur la genèse du personnage (donc du premier épisode) tout en cherchant à se démarquer de la saga précédente.

 

Il y a exactement dix ans, le premier opus de la saga Spider-Man de Sam Raimi faisait basculer les studios d’Hollywood dans une nouvelle ère de super-héros. Avec 317 millions d’euros de recettes au box-office américain, l’envolée pour adapter sur grand écran tous les Marvel Comics n’a cessé, depuis, d’alimenter une furieuse mécanique commerciale.

 

Côté scénario, The Amazing Spider-Man repart à zéro de l’histoire de Peter Parker : abandonné par ses parents, élevé par son oncle et sa tante, Peter est piqué par une araignée et se voit transformé en super héros justicier pour combattre les méchants. Bref, rien de nouveau, sauf que, dans ce nouvel opus : Peter Parker n’est qu’étudiant et non photographe-reporter pour payer ses études. Il ne se bat pas contre Le Bouffon Vert mais contre un Lézard géant et ne se cache plus d’être Spider-Man auprès de sa petite amie.

 

Le principal changement réside dans un casting de choc avec l’acteur anglais Andrew Garfield, qui succède à Tobey Maguire. Ce dernier endosse le costume du héros avec plus maturité et de profondeur pour rechercher la vérité sur la disparition de ses parents. Il pourra compter sur sa petite amie Gwen Stacy, incarnée par Emma Stone, mais aussi sur son oncle et sa tante, joués par Martin Sheen et Sally Field. Rhys Ifans incarne lui, l’affreux gros Lézard tout vert, qui est la grosse déception de cet opus.

 

Les effets visuels sont à la hauteur des espérances mais la 3D est vraiment sans grand intérêt : les scènes d’actions sont trop peu nombreuses sur plus de deux heures de film pour légitimer le surcoût de tarif d’une place de cinéma 3D. Même constat de platitude côté scénario, puisque Marc Webb parvient difficilement à donner une dimension nouvelle à l’homme araignée.

 

Avant sa sortie sur grand écran, la page Facebook officielle du film annonçait déjà que The Amazing Spider Man serait le premier opus d’une nouvelle trilogie. Et que le réalisateur Marc Webb restera aux manettes de l’aventure de l’homme araignée avec le couple d’acteurs Andrew Garfield (Peter Parker/Spider-Man) et Emma Stone (Gwen Stacy) dans les rôles phares.

 

Mercredi dernier, le film a littéralement déplacé les foules pour son premier jour d’exploitation avec 251.249 entrées. Sur les écrans américains, il a déjà récolté trente-cinq millions de dollars, surpassant même le record précédemment établi par Transformers (avec 27,9 millions de dollars), lancé à la même date en 2007.

 

L’avis de Monsieur Mode : On attendait une quatrième aventure de l’homme araignée conçue comme une suite logique de la récente trilogie de Sam Raimi. Que nenni : c’est un parfait reboot ! Il aurait été plus judicieux d’attendre quelques années de plus pour nous faire « oublier » la saga de Sam Raimi. Cependant, ce nouveau blockbuster est simple et efficace, qui donne envie de découvrir la suite. Bref, du bon cinéma pop-corn…

 

En attendant la sortie officielle de ce film en DVD, retrouvez le coffret de la trilogie Spider-Man (Collector) sur Amazon en suivant ce lien : http://www.amazon.fr

 

Merci à Gaelle Myoux pour la rédaction de cet article